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 CASKIEL ૪ walked into the room you know you made my eyes burn.

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AuteurMessage
Castiel Castellans
THE ONE THAT GOT AWAY.
Castiel Castellans

▷ Hiboux envoyés : 430
▷ Réputation : 5
▷ Âge du personnage : 39
▷ Localisation : Avec mon patron --'
▷ Humeur : Ennuyée.

▷ carte de chocogrenouille.
▷ relationship.:
▷ statut.: célibataire, m'enfin.
▷ disponibilité.: Ouep.

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MessageSujet: CASKIEL ૪ walked into the room you know you made my eyes burn.   CASKIEL ૪ walked into the room you know you made my eyes burn. Icon_minitimeJeu 17 Mai - 13:53

Ezeckiel Everleick & Castiel Castellans
- someone to remind you your past ૪ (ft pwesley, dagron) -
« Mademoiselle Castellans? »
Voix trop familière à mes oreilles. Un frisson parcoure mon échine et je souffle un coup pour me donner du courage, avant de me diriger à pas sûrs vers le grand bureau. Ezeckiel Everleick est assit, costume impeccable, air sérieux. Il me dévisage un peu, me scrute. Me perturbe, aussi. Mais laissons cela de côté. « Oui? » Ma voix est plate, dénuée d’émotion. Il me tend un dossier que j’attrape rapidement. « Veuillez apporter ce dossier à la comptabilité s'il vous plait et dite leur de faire ça dans les plus bref délais. » J’acquiese d’un signe de tête, me tourne, commence à partir, décidée à apporter de suite ce fichu dossier. « Castiel. » Il m’appelle, je m’arrête, immobile. Quelques secondes passent, le silence est lourd. Je me retourne, l’observe, attentive. Il s’était levé et m’observait un peu trop, encore une fois. « Je compte sur toi pour ce soir, n'oublie pas la réception...Vingt heures. » Comment pourrai-je oublier? L'idée de passer en plus de mes journées, ma soirée, avec lui me torturait suffisamment l'esprit pour que je n'oublie l'évènement. « Je n'oublie jamais mon travail...Monsieur Everleick. »

૪ ૪ ૪

J’aurai préféré ne pas travailler à cet endroit, ne pas y aller. Avais-je le choix? Non. Peut-être aurai-je dû rester chez les Canons de Chudley? Non. L’opportunité était trop belle, la refuser aurait été de la pure folie. Le salaire, n’en parlons pas. Magnifique, presque le double que ce que l’on me proposait en tant qu’attaquée de presse de l’équipe de Quidditch anglaise aux couleurs oranges. Qu’importe qui était mon patron, qu’importe l’endroit où je travaille. Qu’importe les raisons qui auraient pu me pousser à partir en courant avant mon entretien d’embauche. J’avais besoin de ce boulot, que cela soit dans ma carrière ou financièrement parlant. Certes, le salaire de mon précédent endroit était assez satisfaisant, m’aidait à survivre, à ajouter des gallions au bout de la paie de Blade. À dire vrai, le salaire était réellement la seule chose qui me poussait à me lever le matin, à me préparer, et à partir pour une longue journée à la E&E Industrie. Non pas que je n’aimais pas mon métier. Non, il n’était pas trop chiant, et parfaitement respectable. J’étais assez indifférente à mon métier en lui-même, je n’étais pas celles qui sont étaient passionnées par leur travail pour la simple et bonne raison que le mien n’a rien d’exception en soit. Je ne m’improvise pas Gunhilda de Gorsemoor, qui a découvert le remède de la Dragoncelle, dans les laboratoires. Je ne fais pas la justice magique autour de moi. Je ne fais pas un métier comme qui dirait artistique. Non, je ne faisais rien d’exceptionnel. Ce qui me dérangeait, surtout, c’était de passer mes journées avec Ezeckiel Everleick, bien que cela ne me gênait de moins en moins (ce qui m’étonna fortement sur le coup). Devoir faire face à mon passé à Poudlard, puis à mon passé au Brightwall High School, tous les jours. De le vouvoyer, de l’appeler par son nom, bien qu’il ne fasse pas de même avec moi, souvent. C’était étrange d’agir ainsi avec quelqu’un dont on avait été si proche. Garder une barrière était important pour moi. Lui faire comprendre que tout ce qui nous liait aujourd’hui était notre travail. Le garder à l’écart. Rester professionnelle. C’était mon but : ne pas mélanger sentiments et travail, et j’avais la trouille que l’amour que j’éprouvais envers lui à l’époque, que j’avais enfouis au plus profond de moi-même il y a dix ans, me remonte à la figure sans que je m’en rende compte. Parce que plus les jours passaient, plus je me réhabituais à son compagnie. Parfois, je m’en sentais même.. Charmée. Étrangement charmée. Et ça me faisait peur. Donc je restais à l’écart, de peur que tout ce que j’avais mis pour le garder à l’écart pendant dix ans tombe en miettes. L’adolescente fragile et sensible que j’étais à l’époque avait suffisamment souffert. Certes, j’avais vieillis, j’avais gagné en maturité, en force. Mais le problème, c’était que lui aussi. Donc il risquait de me blesser, voir même plus qu’auparavant. Alors, je restais aussi loin de lui que possible. Loin des yeux, loin du cœur, comme on dit. Sauf que le problème c’était que, en y réfléchissant, il n’était pas si loin que cela. Comment être loin de la personne avec laquelle vous passez la plupart de votre temps? Mes sentiments étaient assez flous, ceux que j’avais éprouvé auparavant semblaient remonter à la surface, de temps à autres, mais jamais trop longtemps. J’étais une bombe à retardement, ni plus ni moins. Donc je compensais, je laissais cela de côté. Je ne me préoccupais que de ce qui me paraissait important : Blade, mon appartement, ma vie sociale, et mon porte-monnaie. Et par conséquent, mon job. Je n’avais pas le choix, je devais me rendre à cette réception. Une réception. Je n’ai jamais réellement aimé cela, ni les autres évènement de genre. Non, je n’ai jamais apprécié ce milieu là tout court. Pourtant, je le côtoie depuis un peu moins de dix ans. Tout le monde se contente de faire bonne figure, de sourire, de complimenter tout et n’importe quoi, d’envoyer des fleurs pour, au final, parler derrière. C’était un milieu très hypocrite, et je l’avais appris à mes dépends. Je savais comment ça fonctionnait, maintenant. Étant l’attachée de presse des Canons de Chudley, j’avais négocié des contrats, des sponsors, pendant ces soirées là. Je faisais la liaison entre la bourgeoisie sorcière et mon équipe, que ça soit pour de futures collaborations ou des interviews à venir. Et cette fois, pour une fois, je ne serai qu’un élément du décor. Juste l’assistante du grand patron, je ne sais même pas ce que je vais foutre là bas. J’aurai très bien pu faire semblant d’être malade, mais ce n’était pas franchement crédible, Everleick m’ayant vue toute la journée et rares sont les maladies, non-soignables -ne serai-ce que temporairement-, qui arrivent d’un coup, comme ça. Je devais y aller. Je n’avais pas le choix. La sonnerie retentit, et, sur le coup, le mascara glisse de mes mains et tombe dans le lavabo, sur le coup de la surprise. Mon frère va ouvrir. Il parle, mais je n’entends pas, de la salle de bain. Je reprends mon maquillage rapidement, histoire de ne pas être en retard. La porte de la salle de bain s'entrouvre, Blade passe la tête, un air bien trop sérieux sur le visage.

« Everleick est là, il dit passer te prendre pour la réception. Il t’attend dans le salon. Speed, sinon quand tu sors, il risque de ne plus avoir de tête. »

Quoi? M-Merde. Suis-je donc si en retard?! Qu'est ce qu'il fout chez moi? Pourquoi il passe me prendre? Avions-nous convenu cela et avais-je oublié? Ou alors, savait-il que je n'avais pas de voiture et que je détestais transplaner, bien que je maitrise la technique? Blade referme la porte, et je l'entends bavarder d'un ton froid et distant avec mon patron. Par Merlin, et je fais quoi, moi? Me dépêcher. Oui, cela semble une éventualité. Je termine en vitesse -record battu ; une minute- de me préparer, puis quitte fiévreusement la pièce, déambulant dans le salon. « Bonsoir. J-J'espère ne pas avoir été trop longue.. » Boulet mode on. Je sens le rouge me monter aux joues, surtout lorsque le regard d'Everleick se pose sur moi. Blade me sauve, me tend ma veste. « Je file. À demain, peut-être. » Je l'entends saluer en marmonnant Ezeckiel avant de quitter l'appartement. Le silence plane, lourd.
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